Cette année, la CNMJ s’est intéressée aux mutations profondes du journalisme et aux nouvelles activités qui en découlent.

Johan Hufnagel, rédacteur en chef et co-fondateur de Slate, défend un « meilleur journalisme » par l’utilisation du web. Selon lui, la qualité de l’information rendue sur le papier se détériore. Pourtant, les jeunes journalistes du web auraient encore du mal à se détacher de « l’image sacrée du papier ».

Un projet radical venu du Québec a été présenté par Judith Lachapelle, journaliste au quotidien La Presse. Le principe ? Abandonner le rendu papier au profit d’une application pour tablette. Tous les articles, photos et vidéos sont pensés et réalisés pour l’application. Seule une petite partie de l’information est reprise dans une édition imprimée.

De son côté, Nicolas Becquet, journaliste à L’Echo, nuance cette volonté du tout internet. Pour lui, les moyens financiers et les « experts » sont encore dans la presse papier.