Cette année, la CNMJ se félicite de l’aboutissement de deux projets lancés lors des éditions précédentes : le passeport professionnel et le référentiel commun.
Le passeport professionnel consiste en une formation de 105 heures destinée à tous ceux qui, n’étant pas passés pas une écoles reconnue, se destinent au journalisme. Déontologie, éthique, environnement professionnel… il a pour but de fournir à tous un socle commun. Délivré pour le moment par cinq écoles reconnues, il est encore en expérimentation puisque seules trois personnes en bénéficient.
Didier Desormeaux, de la CPNEJ (Commission Paritaire Nationale de l’Emploi des Journalistes), nous explique comment est né le passeport professionnel.

Ancienne monteuse à France Télévisions, Camille Di Criscenzo a choisi de se reconvertir et de devenir rédactrice. Elle fait partie des trois « cobayes » qui expérimentent depuis la rentrée le passeport professionnel. Elle nous explique ce que cette formation lui apporte.

D’aucuns s’interrogent sur l’intérêt pour les entreprises d’accepter de libérer leurs salariés quinze jours, le temps de suivre le programme du passeport. Certains syndicats craignent même que rendre le passeport obligatoire ferme des portes à certains journalistes déjà précaires. Jean-Paul Rigambert a longtemps exercé comme juriste formateur dans un hebdomadaire. Pour lui, les entreprises de médias vont rapidement comprendre l’intérêt qu’elles ont d’avoir des employés mieux formés.

 

Le deuxième projet qui a abouti est celui du référentiel commun. Son objectif : établir des critères communs à la profession et au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Edith Rémond (IJBA et présidente de la Conférence des Ecoles de journalisme) revient sur la naissance du référentiel et sur ce qu’il va changer pour les écoles.

 

Plus d’informations : Le journaliste dans la société (rapport)